Féline, mon coeur, ma déesse,

ça fait déja une semaine qu'ils ont coupé l'électricité. Je ne sais pas ou tu es en ville, je sais juste que tu n'es pas passée chez moi. Ici, les petits s'organisent, ils vont à l'école avec des bougies et font des tours de garde pour chasser l'angoisse le soir.

Rémus dévellope une peur du noir, Romulus doit le veiller pour qu'il ne pleure pas toute la nuit.

Le silence me pèse, plus de voitures, plus de télévision, plus de musique chez les voisins, c'est si calme que ça paraît paranormal.

Ma Lulla, que vis-tu en ce moment? Je me fais tant de soucis que ça me rend mal à l'aise, j'ai du mal à rassurer les ptits, si je ne le suis pas moi-même, et le paternel qui s'est barré, qui rentre d'on ne sait ou parce qu'il aide en ville, si tu savais comme j'aimerai que tu sois là...

... Ma Lulla.

J'ai envie de te serrer, de savoir que t'es là, pas loin, dis- moi que t'existes, envoie moi un signe. Je serai tous les soirs dans ce ptit coin du bahut, une heure entre 23h et minuit pour t'attendre. Je mettrai des lucioles à voleter, j'apporterai ce que t'aimes, et toutes les deux, se sera comme notre première fois, lors d'une coupure électrique.

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ARTHEM